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Le Horla

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Le Horla
Message de doc97 posté le 12-12-2015 à 13:37:39 (S | E | F)
Bonjour,
Après une lecture de la nouvelle de Maupassant(Le Horla), j'en ai écrit une en rapport avec cette dernière. C'est une partie de ce que j'ai rédigée, je ne peux pas mettre le reste. Pouvez-vous m'aider à repérer les fautes s'il vous plaît ? Je vous remercie d'avance.

Ote La
Ségur-le-Château, mon village, là où je suis né et j’y ai mes lignées, plutôt mes descendants. Le 26 novembre, j’ai passé une bonne partie de la journée dans mon jardin. Ce jour-là, j’ai semé environ d’un millier de graines de maïs et de petit mil. Dans l’espoir, lors de la récolte, je glanerai des épis en grande quantité. J’observais également les abeilles qui ne cessaient de butiner dans les bourgeons de mes fleurs. Je me réjouissais de cette journée mémorable, inoubliable, de voir les fourmis, si petites étaient-ils, étant capables de faire trémousser un âne.
Pour accéder à mon jardin, une rivière, en amont, qui fertilisait la terre pour que les récoltes soient bonnes. J’étais un cultivateur qui cultivait la terre d’arrache-pied, mais ce jour-là, je passai plus de temps à observer ce que faisaient les animaux, inconscients, privés de raison. Un papillon venait de se poser sur l’une de mes meilleures fleurs, je pensais toute suite à mon vieil et frère ami Laoter, qui m’avait dit jadis que les papillons ont pris naissance grâce aux chenilles. Il m’avait dit : « un papillon était une chenille avant de transformer en papillon ». Il m’avait fait passer presque une journée entière afin de captiver au moins deux papillons. C’était un homme qui me conta toujours de ses pires moments passés dans cette vie, et sa position dans la nature.
Après quelques jours, je passais par la rivière pour aller voir l’évolution de mes semences. Je constatais que mes plantes germaient. J’étais en liesse en voyant cela et je me mis à chanter :
« Grandir mes plantes
Grandir mes plantes
Vous êtes ma fortune, ma vie
Sans vous, j’ignore comment sera ma vie ».
J’y ai passé quelques heures, et je m’y rendrai chez moi pour la conclusion de certaines besognes.
Le 30 novembre. – Comme toujours, je dus traverser la rivière pour m’y rendre directement dans mon jardin. Je repliais les pieds de mon pantalon, et je déposais légèrement le pied droit dans l’eau et essayais d’écarquiller celui de gauche pour que cela fasse un intervalle à peu près 15 centimètres, afin que l’eau puisse faufiler aisément entre les deux pieds. Dès que ce dernier touchait l’eau, je sentais une force étrange qui agissait avec rage sur mes pieds. Elle essayait de m’enfoncer ou de me submerger dans l’eau. J’essayais de m’extirper, mais c’est difficile. J’arrivai à me dispatcher de « ça ». Je l’ai appelé « ça » parce que je ne savais certes pas grand-chose de lui ou d’elle, comme vous voulez.
Je rentrai chez moi dans un état de perplexité. J’assis au bord du lit, je puisais dans mes mémoires afin de trouver une ancienne idée, peut-être de monsieur Laoter, à propos des esprits, notamment de « ça ». Sûrement, je ne faisais que bredouiller face à cette situation. Il y avait bon nombre de questions qui me préoccupaient, et j’essayais d’examiner les choses de manière exhaustive.
Comment cette rivière a-t-elle pris naissance ? Ce que j’ai moi-même appelé « ça » n’avait-il pas un nom précis ou propre à lui ?
Le soir est venu, je dus me reposer. Je gardais mon lit jusqu’à huit heures du matin. Je me suis réveillé et je me disais : « il faut que j’aille voir si « ça » est encore là ». Je prenais ma machette. Je prenais la route, direction de mon jardin. Les interrogations péjoratives me harcelaient : cette fois-ci, est-ce que « ça » va me donner la chance ? Ne serait-il pas mieux de guetter la réaction de « ça » pour une autre personne ? Il y avait une roche, juste à côté, j’ai déposé tranquillement mes fesses au-dessus, dans l’attente d’un inconnu qui pouvait s’y rendre à l’autre bout du village. La route qui mène dans mon jardin. Je restai environ d’une heure plantée sur cette roche qui commençait à me taquiner les fesses. Je me levai. Je regardais jusqu’au fond de l’allée s’il y avait quelqu’un, plutôt un inconnu, parce que je ne laisserais plus que « ça » fasse de mal à un ami à moi. Il y avait un homme qui s’approchait à grands pas. Je ne le reconnaissais pas. Tant mieux pour moi, et tant pis pour lui. Il arrivait tout près de la rivière, et moi qui savais pertinemment qu’il y avait un « ça » dans l’eau, j’ai envie d’ouvrir ma bouche pour lui crier que « ça » y était. Il entra décidément dans l’eau et traversa calmement, sans aucune pression ou agitation. Je suis étonné. Ce n’est pas possible. Ce n’est pas possible. J’ai dit : « ça » n’existe pas, « ça » n’existe pas ! Ce n’est que des illusions ! j’aurais pu, depuis longtemps, aller voir le développement de mes semences. Euh ! J’y vais... J’y vais. Cette fois-ci, avec sa force d’agitation, il ne m’attendait même pas déposer le pied gauche. Je ne comprends pas.
-------------------
Modifié par bridg le 13-12-2015 03:43


Réponse: Le Horla de alienor64, postée le 13-12-2015 à 00:56:04 (S | E)
Bonsoir Doc97
Ote La
Ségur-le-Château, mon village, (enlever) où je suis né et (adverbe marquant le lieu)j'y(enlever) ai mes lignées(singulier), plutôt mes descendants. Le 26 novembre, j’ai passé une bonne partie de la journée dans mon jardin. Ce jour-là, j’ai semé environ d'(enlever)un millier de graines de maïs et de petit mil. Dans l’espoir,(pas de virgule mais conjonction pour cette locution conjonctive) lors de la récolte, je glanerai des épis en grande quantité. J’observais également les abeilles qui ne cessaient de butiner dans(enlever) les bourgeons de mes fleurs. Je me réjouissais de cette journée mémorable, inoubliable, de voir les fourmis, si petites étaient-ils(que représente ce pronom ? De plus, verbe et pronom sont inutiles et alourdissent la phrase), étant(enlever ; mettre conjonction de coordination) capables de faire trémousser(verbe pronominal) un âne.
Pour accéder à mon jardin, une rivière, en amont, qui fertilisait la terre pour que les récoltes soient bonnes. J’étais un cultivateur qui cultivait la terre d’arrache-pied, mais ce jour-là, je passai plus de temps à observer ce que faisaient les animaux, inconscients, privés de raison. Un papillon venait de se poser sur l’une de mes meilleures(autre adjectif) fleurs,(autre ponctuation) je pensais toute suite(erreur : voir orthographe) à mon vieil et frère(après l'adjectif possessif pour laisser 'vieil' devant 'ami' et que son orthographe soit correcte) ami Laoter, qui m’avait dit jadis que les papillons ont pris(autre temps) naissance grâce aux chenilles. Il m’avait dit : « un papillon était une chenille avant de transformer(verbe pronominal) en papillon ». Il m’avait fait passer presque une journée entière afin de captiver(autre verbe) au moins deux papillons. C’était un homme qui me conta toujours(inutile) de(enlever) ses pires moments passés dans cette vie, et sa position dans la nature.
Après quelques jours, je passais par la rivière pour aller voir l’évolution de mes semences. Je constatais que mes plantes germaient. J’étais en liesse en voyant cela et je me mis à chanter :
« Grandir mes plantes
Grandir mes plantes
Vous êtes ma fortune, ma vie
Sans vous, j’ignore comment sera ma vie ».
J’y ai passé quelques heures, et je m’y rendrai chez moi pour la conclusion de certaines besognes( de à : à reformuler clairement).
Le 30 novembre. – Comme toujours, je dus traverser la rivière pour m’y(enlever) rendre directement dans mon jardin. Je repliais les pieds de mon pantalon, et(enlever) je déposais légèrement le pied droit dans l’eau et essayais d’écarquiller(autre verbe) celui de gauche pour que cela fasse un intervalle (préposition à élider) à peu près 15 centimètres, afin que l’eau puisse faufiler(verbe pronominal) aisément entre les deux pieds. Dès que ce dernier(où est-il, 'ce dernier' ??? Ce qui est mentionné en dernier, ce sont 'les deux pieds') touchait l’eau, je sentais une force étrange qui agissait avec rage sur mes pieds. Elle essayait de m’enfoncer ou de me submerger dans l'eau(après 'm'enfoncer' ). J’essayais de m’extirper, mais c’est(autre temps) difficile. J’arrivai à me dispatcher(ici, ce verbe n'a pas de sens ) de « ça ». Je l’ai appelé « ça » parce que je ne savais certes pas grand-chose de lui ou d’elle,comme vous voulez(inutile).



Réponse: Le Horla de alienor64, postée le 13-12-2015 à 01:38:10 (S | E)
La suite :
Je rentrai chez moi dans un état de perplexité. J’assis(verbe pronominal) au bord du lit , je(enlever ; mettre conjonction de coordination ) puisais dans mes mémoires(singulier, à moins que ce ne soit un recueil de mémoires, un livre ) afin de trouver une ancienne idée, peut-être de monsieur Laoter, à propos des esprits, notamment de « ça ». Sûrement, je ne faisais que bredouiller(autre verbe) face à cette situation. Il y avait bon nombre de questions qui me préoccupaient, et j’essayais d’examiner les choses de manière exhaustive.
Comment cette rivière a-t-elle pris naissance ? Ce que j’ai moi-même appelé « ça » n’avait-il pas un nom précis ou propre à lui ?
Le soir est venu, je dus me reposer. Je gardais mon(article défini) lit(autre expression : on 'garde le lit' lorsqu'on est malade et qu'on doit rester alité) jusqu’à huit heures du matin. Je me suis réveillé et je me disais : « il faut que j’aille voir si « ça » est encore là ». Je prenais(passé simple) ma machette. Je prenais (répétition du verbe 'prendre' à éviter)la route,(pas de virgule mais préposition) direction de mon jardin. Les interrogations péjoratives me harcelaient : cette fois-ci, est-ce que « ça » va me donner la chance ?(Que voulez-vous dire avec 'va me donner la chance' ? Ce n'est pas clair) Ne serait-il pas mieux de guetter la réaction de « ça » pour(autre préposition) une autre personne ? Il y avait une roche, juste à côté,(autre ponctuation) j’ai déposé tranquillement mes fesses au-(enlever)dessus, dans l’attente d’un inconnu qui pouvait(autre mode : conditionnel ) s’y(enlever) rendre à(autre préposition) l’autre bout du village.(pas de point, la phrase n'est pas terminée ; mettre une préposition) La route qui mène à mon jardin. Je restai environ d'(enlever) une heure plantée(vous êtes du féminin ou du masculin ?) sur cette roche qui commençait à me taquiner les fesses. Je me levai. Je regardais(autre temps) jusqu’au fond de l’allée s’il y avait quelqu’un, plutôt un inconnu, parce que je ne laisserais(futur) plus(incorrect ; adverbe pour la forme négative avec 'ne') que(enlever) « ça » fasse(infinitif) de(article contracté : contraction de 'de + le') mal à un ami à moi. Il y avait un homme qui s’approchait à grands pas. Je ne le reconnaissais pas. Tant mieux pour moi, et tant pis pour lui. Il arrivait tout près de la rivière, et moi qui savais pertinemment qu’il y avait un « ça » dans l’eau, j’ai(passé simple) envie d’ouvrir ma bouche pour lui crier que « ça » y était. Il entra décidément(incorrect ; autre adverbe) dans l’eau et traversa calmement, sans aucune pression ou agitation. Je suis étonné. Ce n’est pas possible. Ce n’est pas possible. J’ai dit : « ça » n’existe pas, « ça » n’existe pas ! Ce n’est que des illusions(singulier ; enlever l'article et élider la conjonction 'que') ! j(majuscule)'aurais pu, depuis longtemps, aller voir le développement de mes semences. Euh ! J’y vais... J’y vais. Cette fois-ci, avec sa force d’agitation, il ne m’attendait même pas déposer le pied gauche( de à : phrase incompréhensible). Je ne comprends pas.

Bonne correction !



Réponse: Le Horla de doc97, postée le 13-12-2015 à 12:13:26 (S | E)
Bonjour,
Je vous remercie vivement Alienor64.

Ote La
Ségur-le-Château, mon village, où je suis né où j’ai ma lignée, plutôt mes descendants. Le 26 novembre, j’ai passé une bonne partie de la journée dans mon jardin. Ce jour-là, j’ai semé environ un millier de graines de maïs et de petit mil. Dans l’espoir puisque lors de la récolte, je glanerai des épis en grande quantité. J’observais également les abeilles qui ne cessaient de butiner les bourgeons de mes fleurs. Je me réjouissais de cette journée mémorable, inoubliable, de voir les fourmis qui étaient si petites, mais capables de faire se trémousser un âne.
Pour accéder à mon jardin, une rivière, en amont, qui fertilisait la terre pour que les récoltes soient bonnes. J’étais un cultivateur qui cultivait la terre d’arrache-pied, mais ce jour-là, je passai plus de temps à observer ce que faisaient les animaux, inconscients, privés de raison. Un papillon venait de se poser sur l’une de mes plus belles fleurs. Je pensais, tout d'un coup, à mon vielle ami Laoter, qui m’avait dit jadis que les papillons eurent pris naissance grâce aux chenilles. Il m’avait dit : « un papillon était une chenille avant de se transformer en papillon ». Il m’avait fait passer presque une journée entière afin d'attraper au moins deux papillons. C’était un homme qui me conta ses pires moments passés dans cette vie, et sa position dans la nature.
Après quelques jours, je passais par la rivière pour aller voir l’évolution de mes semences. Je constatais que mes plantes germaient. J’étais en liesse en voyant cela et je me mis à chanter :
« Grandir mes plantes
Grandir mes plantes
Vous êtes ma fortune, ma vie
Sans vous, j’ignore comment sera ma vie ».
J’y ai passé quelques heures. Je retournais chez moi pour finir certaines tâches.
Le 30 novembre. – Comme toujours, je dus traverser la rivière pour me rendre directement dans mon jardin. Je repliais les pieds de mon pantalon. Je déposais légèrement le pied droit dans l’eau et essayais d’écarter celui de gauche pour que cela fasse un intervalle à peu près 15 centimètres, afin que l’eau puisse se faufiler aisément entre les deux pieds. Dès que le pied gauche touchait l’eau, je sentais une force étrange qui agissait avec rage sur mes pieds. Elle essayait de m’enfoncer dans l'eau ou de me submerger. J’essayais de m’extirper, mais c’était difficile. J’arrivai à me séparer de « ça ». Je l’ai appelé « ça » parce que je ne savais certes pas grand-chose de lui ou d’elle.
Encore une fois merci:
Bonne journée !:
-------------------
Modifié par bridg le 14-12-2015 11:30



Réponse: Le Horla de doc97, postée le 13-12-2015 à 12:52:16 (S | E)
La suite.
Je rentrai chez moi dans un état de perplexité. Je m'assis au bord du lit et puisais dans ma mémoire afin de trouver une ancienne idée, peut-être de monsieur Laoter, à propos des esprits, notamment de « ça ». Sûrement, je ne faisais que balbutier face à cette situation. Il y avait bon nombre de questions qui me préoccupaient, et j’essayais d’examiner les choses de manière exhaustive.
Comment cette rivière a-t-elle pris naissance ? Ce que j’ai moi-même appelé « ça » n’avait-il pas un nom précis ou propre à lui ?
Le soir est venu, je dus me reposer. Je restai au lit jusqu’à huit heures du matin. Je me suis réveillé et je me disais : « il faut que j’aille voir si « ça » est encore là ». Je pris ma machette. Je me dirigeai vers mon jardin. Les interrogations péjoratives me harcelaient : cette fois-ci, est-ce que « ça » n'irait pas m'enfoncer dans l'eau avec lui? Ne serait-il pas mieux de guetter la réaction de « ça » à une autre personne ? Il y avait une roche, juste à côté ; j’ai déposé tranquillement mes fesses dessus, dans l’attente d’un inconnu qui pourrait se rendre par l’autre bout du village à la route qui mène dans mon jardin. Je restai environ une heure planté sur cette roche qui commençait à me taquiner les fesses. Je me levai. Je regardais jusqu’au fond de l’allée s’il y avait quelqu’un, plutôt un inconnu, parce que je ne laisserai jamais « ça » faire du mal à un ami à moi. Il y avait un homme qui s’approchait à grands pas. Je ne le reconnaissais pas. Tant mieux pour moi, et tant pis pour lui. Il arrivait tout près de la rivière, et moi qui savais pertinemment qu’il y avait un « ça » dans l’eau, j’eus envie d’ouvrir ma bouche pour lui crier que « ça » y était. Il entra sereinement dans l’eau et traversa calmement, sans aucune pression ou agitation. Je suis étonné. Ce n’est pas possible. Ce n’est pas possible. J’ai dit : « ça » n’existe pas, « ça » n’existe pas ! Ce n’est que d'illusion ! J’aurais pu, depuis longtemps, aller voir le développement de mes semences. Euh ! J’y vais... J’y vais. Cette fois-ci, en s'approchant, il me montrait directement son désaccord. Je n'ai pas eu la chance de mettre mes pieds dans l'eau. . Je ne comprends pas.

Franchement Alienor64, je ne sais pas comment vous remercier.
Bonne journée !



Réponse: Le Horla de alienor64, postée le 13-12-2015 à 19:07:06 (S | E)
Bonsoir Doc97
Vous devriez revoir les leçons sur les temps à employer dans un récit.
Lien internet
Lien internet
Ote(s'il s'agit du verbe 'ôter', il faut un accent circonflexe sur le 'o') La
Ségur-le-Château, mon village, où je suis né (conjonction de coordination)où j’ai ma lignée, plutôt mes descendants. Le 26 novembre, j’ai passé une bonne partie de la journée dans mon jardin. Ce jour-là, j’ai semé environ un millier de graines de maïs et de petit mil.(enlevez ce point, la phrase continue) Dans l’espoir puisque(erreur ; conjonction de subordination) lors de la récolte, je glanerai(subjonctif) des épis en grande quantité. J’observais également les abeilles qui ne cessaient de butiner les bourgeons de mes fleurs. Je me réjouissais de cette journée mémorable, inoubliable, de voir les fourmis qui étaient si petites, mais capables de faire se trémousser un âne.
Pour accéder à mon jardin, une rivière, en amont, qui fertilisait la terre pour que les récoltes soient bonnes. J’étais un cultivateur qui cultivait(cultivateur/ cultivait : répétition : changez l'un ou l'autre de ces deux mots) la terre d’arrache-pied, mais ce jour-là, je passai plus de temps à observer ce que faisaient les animaux, inconscients, privés de raison. Un papillon venait de se poser sur l’une de mes plus belles fleurs. Je pensais(passé simple), tout d'un coup, à mon vielle(orthographe) ami Laoter, qui m’avait dit jadis que les papillons eurent pris(autre temps) naissance grâce aux chenilles. Il m’avait dit : « un papillon était une chenille avant de se transformer en papillon ». Il m’avait fait passer presque une journée entière afin d'(incorrect ; préposition)attraper au moins deux papillons. C’était un homme qui me conta ses pires moments passés dans cette vie, et sa position dans la nature.
Après(enlever) quelques jours plus tard, je passais(passé simple) par la rivière pour aller voir l’évolution de mes semences. Je constatais(passé simple) que mes plantes germaient. J’étais en liesse en voyant cela et je me mis à chanter :
« Grandir mes plantes
Grandir mes plantes
Vous êtes ma fortune, ma vie
Sans vous, j’ignore comment sera ma vie ».
J’y ai passé quelques heures. Je retournais(passé simple) chez moi pour finir certaines tâches.
Le 30 novembre. – Comme toujours, je dus traverser la rivière pour me rendre directement dans mon jardin. Je repliais(autre temps et autre verbe : voir plus haut) les pieds de( 'les pieds du pantalon' ??? A enlever) mon pantalon. Je déposais(passé simple) légèrement le pied droit dans l’eau et essayais(idem) d’écarter celui de gauche pour que cela fasse un intervalle (ici, préposition à élider)à peu près 15 centimètres, afin que l’eau puisse se faufiler aisément entre les deux pieds. Dès que le pied gauche touchait(autre temps) l’eau, je sentais(idem) une force étrange qui agissait avec rage sur mes pieds. Elle essayait de m’enfoncer dans l'eau ou de me submerger. J’essayais de m’extirper, mais c’était difficile. J’arrivai à me séparer de « ça ». Je l’ai appelé « ça » parce que je ne savais certes pas grand-chose de lui ou d’elle.



Réponse: Le Horla de alienor64, postée le 13-12-2015 à 19:26:11 (S | E)
La suite :
Je rentrai chez moi dans un état de perplexité. Je m'assis au bord du lit et puisais(autre temps) dans ma mémoire afin de trouver une ancienne idée, peut-être de monsieur Laoter, à propos des esprits, notamment de « ça ». Sûrement, je ne faisais que balbutier face à cette situation. Il y avait bon nombre de questions qui me préoccupaient, et j’essayais d’examiner les choses de manière exhaustive.
Comment cette rivière a-t-elle pris naissance ? Ce que j’ai moi-même appelé « ça » n’avait-il pas un nom précis ou propre à lui ?
Le soir est(enlever) venu, je dus me reposer. Je restai au lit jusqu’à huit heures du matin. Je me suis réveillé et je me disais : « il faut que j’aille voir si « ça » est encore là ». Je pris ma machette.(pas de point mais conjonction de coordination ; vous enlèverez le pronom personnel suivant) Je me dirigeai vers mon jardin. Les interrogations péjoratives me harcelaient : cette fois-ci, est-ce que « ça » n'irait pas m'enfoncer dans l'eau avec lui?(espace devant un point d'interrogation) Ne serait-il pas mieux de guetter la réaction de « ça » à(autre préposition) une autre personne ? Il y avait une roche, juste à côté ; j’ai déposé tranquillement mes fesses dessus, dans l’attente d’un inconnu qui pourrait se rendre (virgule)par l’autre bout du village (virgule)à la route qui mène dans mon jardin. Je restai environ une heure planté sur cette roche qui commençait à me taquiner les fesses. Je me levai. Je regardais jusqu’au fond de l’allée s’il y avait quelqu’un, plutôt un inconnu, parce que je ne laisserai jamais « ça » faire du mal à un ami à moi. Il y avait un homme qui s’approchait à grands pas. Je ne le reconnaissais pas. Tant mieux pour moi, et tant pis pour lui. Il arrivait tout près de la rivière, et moi qui savais pertinemment qu’il y avait un « ça » dans l’eau, j’eus envie d’ouvrir ma bouche pour lui crier que « ça » y était. Il entra sereinement dans l’eau et traversa calmement, sans aucune pression ou agitation. Je suis étonné. Ce n’est pas possible. Ce n’est pas possible. J’ai dit : « ça » n’existe pas, « ça » n’existe pas ! Ce n’est que(à élider devant un article indéfini) d'(incorrect ; mettez un article indéfini)illusion ! J’aurais pu, depuis longtemps, aller voir le développement de mes semences. Euh ! J’y vais... J’y vais. Cette fois-ci, en s'approchant( avec ce pronom réfléchi 'se', de qui s'agit-il ? C'est un peu confus !) , il(que représente 'il' ?) me montrait directement son désaccord. Je n'ai pas eu la chance de mettre mes pieds dans l'eau. .(un point de trop !) Je ne comprends pas.

Bonne correction !



Réponse: Le Horla de doc97, postée le 13-12-2015 à 19:56:55 (S | E)
Bonsoir,

Ôte La
Ségur-le-Château, mon village, où je suis né et où j’ai ma lignée, plutôt mes descendants. Le 26 novembre, j’ai passé une bonne partie de la journée dans mon jardin. Ce jour-là, j’ai semé environ un millier de graines de maïs et de petit mil dans l’espoir que lors de la récolte je glane des épis en grande quantité. J’observais également les abeilles qui ne cessaient de butiner les bourgeons de mes fleurs. Je me réjouissais de cette journée mémorable, inoubliable, de voir les fourmis qui étaient si petites, mais capables de faire se trémousser un âne.
Pour accéder à mon jardin, une rivière, en amont, qui fertilisait la terre pour que les récoltes soient bonnes. J’étais un cultivateur qui travaillait la terre d’arrache-pied, mais ce jour-là, je passai plus de temps à observer ce que faisaient les animaux, inconscients, privés de raison. Un papillon venait de se poser sur l’une de mes plus belles fleurs. Je pensai, tout d'un coup, à mon vieil ami Laoter, qui m’avait dit jadis que les papillons avaient pris naissance grâce aux chenilles. Il m’avait dit : « un papillon était une chenille avant de se transformer en papillon ». Il m’avait fait passer presque une journée entière pour attraper au moins deux papillons. C’était un homme qui me conta ses pires moments passés dans cette vie, et sa position dans la nature.
Quelques jours plus tard, je passai par la rivière pour aller voir l’évolution de mes semences. Je constatai que mes plantes germaient. J’étais en liesse en voyant cela et je me mis à chanter :
« Grandir mes plantes
Grandir mes plantes
Vous êtes ma fortune, ma vie
Sans vous, j’ignore comment sera ma vie ».
J’y ai passé quelques heures. Je retournai chez moi pour finir certaines tâches.
Le 30 novembre. – Comme toujours, je dus traverser la rivière pour me rendre directement dans mon jardin. Je repliais mon pantalon. Je déposai légèrement le pied droit dans l’eau et essayai d’écarter celui de gauche pour que cela fasse un intervalle d'à peu près 15 centimètres, afin que l’eau puisse se faufiler aisément entre les deux pieds. Dès que le pied gauche toucha l’eau, je sentis une force étrange qui agissait avec rage sur mes pieds. Elle essayait de m’enfoncer dans l'eau ou de me submerger. J’essayais de m’extirper, mais c’était difficile. J’arrivai à me séparer de « ça ». Je l’ai appelé « ça » parce que je ne savais certes pas grand-chose de lui ou d’elle.
Merci beaucoup...
Bonne soirée !




Réponse: Le Horla de doc97, postée le 13-12-2015 à 20:26:27 (S | E)
La suite.

Je rentrai chez moi dans un état de perplexité. Je m'assis au bord du lit et puisai dans ma mémoire afin de trouver une ancienne idée, peut-être de monsieur Laoter, à propos des esprits, notamment de « ça ». Sûrement, je ne faisais que balbutier face à cette situation. Il y avait bon nombre de questions qui me préoccupaient, et j’essayais d’examiner les choses de manière exhaustive.
Comment cette rivière a-t-elle pris naissance ? Ce que j’ai moi-même appelé « ça » n’avait-il pas un nom précis ou propre à lui ?
Le soir venu, je dus me reposer. Je restai au lit jusqu’à huit heures du matin. Je me suis réveillé et je me disais : « il faut que j’aille voir si « ça » est encore là ». Je pris ma machette et me dirigeai vers mon jardin. Les interrogations péjoratives me harcelaient : cette fois-ci, est-ce que « ça » n'irait pas m'enfoncer dans l'eau avec lui ? Ne serait-il pas mieux de guetter la réaction de « ça » avec une autre personne ? Il y avait une roche, juste à côté ; j’ai déposé tranquillement mes fesses dessus, dans l’attente d’un inconnu qui pourrait se rendre, par l’autre bout du village, à la route qui mène dans mon jardin. Je restai environ une heure planté sur cette roche qui commençait à me taquiner les fesses. Je me levai. Je regardais jusqu’au fond de l’allée s’il y avait quelqu’un, plutôt un inconnu, parce que je ne laisserai jamais « ça » faire du mal à un ami à moi. Il y avait un homme qui s’approchait à grands pas. Je ne le reconnaissais pas. Tant mieux pour moi, et tant pis pour lui. Il arrivait tout près de la rivière, et moi qui savais pertinemment qu’il y avait un « ça » dans l’eau, j’eus envie d’ouvrir ma bouche pour lui crier que « ça » y était. Il entra sereinement dans l’eau et traversa calmement, sans aucune pression ou agitation. Je suis étonné. Ce n’est pas possible. Ce n’est pas possible. J’ai dit : « ça » n’existe pas, « ça » n’existe pas ! Ce n’est qu'une illusion ! J’aurais pu, depuis longtemps, aller voir le développement de mes semences. Euh ! J’y vais... J’y vais. Je m'approcha lentement et "ça" me montra directement son désaccord. Je n'ai pas eu la chance de mettre mes pieds dans l'eau. Je ne comprends pas.

Merci infiniment...
Bonne soirée !



Réponse: Le Horla de alienor64, postée le 13-12-2015 à 22:38:54 (S | E)
Bonsoir Doc97
Ôte La
Ségur-le-Château, mon village, où je suis né et où j’ai ma lignée, plutôt mes descendants. Le 26 novembre, j’ai passé une bonne partie de la journée dans mon jardin. Ce jour-là, j’ai semé environ un millier de graines de maïs et de petit mil dans l’espoir que(virgule) lors de la récolte(virgule) je glane des épis en grande quantité. J’observais également les abeilles qui ne cessaient de butiner les bourgeons de mes fleurs. Je me réjouissais de cette journée mémorable, inoubliable, de voir les fourmis qui étaient si petites, mais capables de faire se trémousser un âne.
Pour accéder à mon jardin, une rivière, en amont, qui fertilisait la terre pour que les récoltes soient bonnes. J’étais un cultivateur qui travaillait la terre d’arrache-pied, mais ce jour-là, je passai plus de temps à observer ce que faisaient les animaux, inconscients, privés de raison. Un papillon venait de se poser sur l’une de mes plus belles fleurs. Je pensai, tout d'un coup, à mon vieil ami Laoter, qui m’avait dit jadis que les papillons avaient pris naissance(à remplacer par 'naître' à conjuguer ) grâce aux chenilles. Il m’avait dit : « un papillon était une chenille avant de se transformer en papillon ». Il m’avait fait passer presque une journée entière pour(autre préposition : 'à') attraper au moins deux papillons. C’était un homme qui me conta ses pires moments passés dans cette vie, et sa position dans la nature(Que voulez-vous dire ?).
Quelques jours plus tard, je passai par la rivière pour aller voir l’évolution de mes semences. Je constatai que mes plantes germaient. J’étais en liesse(autre expression, la 'liesse' étant une joie collective...et vous êtes seul !) en voyant cela et je me mis à chanter :
« Grandir mes plantes
Grandir mes plantes
Vous êtes ma fortune, ma vie
Sans vous, j’ignore comment sera ma vie ».
J’y ai passé quelques heures. Je retournai chez moi pour finir certaines tâches.
Le 30 novembre. – Comme toujours, je dus traverser la rivière pour me rendre directement dans mon jardin. Je repliais(autre verbe au passé simple) mon pantalon. Je déposai légèrement le pied droit dans l’eau et essayai d’écarter celui de gauche pour que cela fasse un intervalle d'à peu près 15 centimètres, afin que l’eau puisse se faufiler aisément entre les deux pieds. Dès que le pied gauche toucha l’eau, je sentis une force étrange qui agissait avec rage sur mes pieds. Elle essayait de m’enfoncer dans l'eau ou de me submerger. J’essayais(répétition : autre verbe et autre temps) de m’extirper, mais c’était(autre temps) difficile. J’arrivai à me séparer de « ça ». Je l’ai appelé « ça » parce que je ne savais certes pas grand-chose de lui ou d’elle.



Réponse: Le Horla de alienor64, postée le 13-12-2015 à 22:48:58 (S | E)
Suite :
Je rentrai chez moi dans un état de perplexité. Je m'assis au bord du lit et puisai dans ma mémoire afin de trouver une ancienne idée, peut-être de monsieur Laoter, à propos des esprits, notamment de « ça ». Sûrement, je ne faisais que balbutier face à cette situation. Il y avait bon nombre de questions qui me préoccupaient, et j’essayais d’examiner les choses de manière exhaustive.
Comment cette rivière a-t-elle pris naissance ? Ce que j’ai moi-même appelé « ça » n’avait-il pas un nom précis ou propre à lui ?
Le soir venu, je dus me reposer. Je restai au lit jusqu’à huit heures du matin. Je me suis réveillé et je me disais( mieux : gérondif) : « il faut que j’aille voir si « ça » est encore là ». Je pris ma machette et me dirigeai vers mon jardin. Les interrogations péjoratives me harcelaient : cette fois-ci, est-ce que « ça » n'irait pas m'enfoncer dans l'eau avec lui ? Ne serait-il pas mieux de guetter la réaction de « ça » avec une autre personne ? Il y avait une roche, juste à côté ; j’ai déposé tranquillement mes fesses dessus, dans l’attente d’un inconnu qui pourrait se rendre, par l’autre bout du village, à la route qui mène dans mon jardin. Je restai environ une heure planté sur cette roche qui commençait à me taquiner les fesses. Je me levai. Je regardais(autre temps) jusqu’au fond de l’allée s’il y avait quelqu’un, plutôt un inconnu, parce que je ne laisserai jamais « ça » faire du mal à un ami à moi. Il y avait un homme qui s’approchait à grands pas. Je ne le reconnaissais pas. Tant mieux pour moi, et tant pis pour lui. Il arrivait tout près de la rivière, et moi qui savais pertinemment qu’il y avait un « ça » dans l’eau, j’eus envie d’ouvrir ma bouche pour lui crier que « ça » y était. Il entra sereinement dans l’eau et traversa calmement, sans aucune pression ou agitation. Je suis étonné. Ce n’est pas possible.(pas de point mais point d'exclamation) Ce n’est pas possible.(idem) J’ai dit : « ça » n’existe pas, « ça » n’existe pas ! Ce n’est qu'une illusion ! J’aurais pu, depuis longtemps, aller voir le développement de mes semences. Euh ! J’y vais... J’y vais. Je m'approcha(1ère personne) lentement et "ça" me montra directement son désaccord. Je n'ai pas eu la chance de mettre mes pieds dans l'eau. Je ne comprends pas.

Bonne soirée !



Réponse: Le Horla de doc97, postée le 13-12-2015 à 23:19:47 (S | E)
Bonsoir,

Ôte La
Ségur-le-Château, mon village, où je suis né et où j’ai ma lignée, plutôt mes descendants. Le 26 novembre, j’ai passé une bonne partie de la journée dans mon jardin. Ce jour-là, j’ai semé environ un millier de graines de maïs et de petit mil dans l’espoir que, lors de la récolte, je glane des épis en grande quantité. J’observais également les abeilles qui ne cessaient de butiner les bourgeons de mes fleurs. Je me réjouissais de cette journée mémorable, inoubliable, de voir les fourmis qui étaient si petites, mais capables de faire se trémousser un âne.
Pour accéder à mon jardin, une rivière, en amont, qui fertilisait la terre pour que les récoltes soient bonnes. J’étais un cultivateur qui travaillait la terre d’arrache-pied, mais ce jour-là, je passai plus de temps à observer ce que faisaient les animaux, inconscients, privés de raison. Un papillon venait de se poser sur l’une de mes plus belles fleurs. Je pensai, tout d'un coup, à mon vieil ami Laoter, qui m’avait dit jadis que les papillons étaient nés grâce aux chenilles. Il m’avait dit : « un papillon était une chenille avant de se transformer en papillon ». Il m’avait fait passer presque une journée entière à attraper au moins deux papillons. C’était un homme qui me conta ses pires moments passés dans cette vie, sa vision des choses et son plan d'avenir.
Quelques jours plus tard, je passai par la rivière pour aller voir l’évolution de mes semences. Je constatai que mes plantes germaient. J’étais très épanoui en voyant cela et je me mis à chanter :
« Grandir mes plantes
Grandir mes plantes
Vous êtes ma fortune, ma vie
Sans vous, j’ignore comment sera ma vie ».
J’y ai passé quelques heures. Je retournai chez moi pour finir certaines tâches.
Le 30 novembre. – Comme toujours, je dus traverser la rivière pour me rendre directement dans mon jardin. Je retroussai mon pantalon. Je déposai légèrement le pied droit dans l’eau et essayai d’écarter celui de gauche pour que cela fasse un intervalle d'à peu près 15 centimètres, afin que l’eau puisse se faufiler aisément entre les deux pieds. Dès que le pied gauche toucha l’eau, je sentis une force étrange qui agissait avec rage sur mes pieds. Elle essayait de m’enfoncer dans l'eau ou de me submerger. Je m'efforçai de m’extirper, mais cela a été difficile. J’arrivai à me séparer de « ça ». Je l’ai appelé « ça » parce que je ne savais certes pas grand-chose de lui ou d’elle.
Merci beaucoup...
Bonne soirée !




Réponse: Le Horla de doc97, postée le 13-12-2015 à 23:22:41 (S | E)
La suite.

Je rentrai chez moi dans un état de perplexité. Je m'assis au bord du lit et puisai dans ma mémoire afin de trouver une ancienne idée, peut-être de monsieur Laoter, à propos des esprits, notamment de « ça ». Sûrement, je ne faisais que balbutier face à cette situation. Il y avait bon nombre de questions qui me préoccupaient, et j’essayais d’examiner les choses de manière exhaustive.
Comment cette rivière a-t-elle pris naissance ? Ce que j’ai moi-même appelé « ça » n’avait-il pas un nom précis ou propre à lui ?
Le soir venu, je dus me reposer. Je restai au lit jusqu’à huit heures du matin. Je me suis réveillé en me disant : « il faut que j’aille voir si « ça » est encore là ». Je pris ma machette et me dirigeai vers mon jardin. Les interrogations péjoratives me harcelaient : cette fois-ci, est-ce que « ça » n'irait pas m'enfoncer dans l'eau avec lui ? Ne serait-il pas mieux de guetter la réaction de « ça » avec une autre personne ? Il y avait une roche, juste à côté ; j’ai déposé tranquillement mes fesses dessus, dans l’attente d’un inconnu qui pourrait se rendre, par l’autre bout du village, à la route qui mène dans mon jardin. Je restai environ une heure planté sur cette roche qui commençait à me taquiner les fesses. Je me levai. Je regardai jusqu’au fond de l’allée s’il y avait quelqu’un, plutôt un inconnu, parce que je ne laisserai jamais « ça » faire du mal à un ami à moi. Il y avait un homme qui s’approchait à grands pas. Je ne le reconnaissais pas. Tant mieux pour moi, et tant pis pour lui. Il arrivait tout près de la rivière, et moi qui savais pertinemment qu’il y avait un « ça » dans l’eau, j’eus envie d’ouvrir ma bouche pour lui crier que « ça » y était. Il entra sereinement dans l’eau et traversa calmement, sans aucune pression ou agitation. Je suis étonné. Ce n’est pas possible ! Ce n’est pas possible ! J’ai dit : « ça » n’existe pas, « ça » n’existe pas ! Ce n’est qu'une illusion ! J’aurais pu, depuis longtemps, aller voir le développement de mes semences. Euh ! J’y vais... J’y vais. Je m'approchai lentement et "ça" me montra directement son désaccord. Je n'ai pas eu la chance de mettre mes pieds dans l'eau. Je ne comprends pas.

Merci infiniment...
Bonne soirée !



Réponse: Le Horla de alienor64, postée le 14-12-2015 à 11:00:28 (S | E)
Bonjour Doc97
Juste un mot à changer car impropre dans cette phrase :' J'étais très épanoui(pourquoi ne pas écrire plus simplement 'heureux'/'ravi'/ 'enchanté', mais enlevez le 'très', sauf devant 'heureux', ces mots exprimant à eux seuls un superlatif) en voyant cela et je me mis à chanter :...'
et un autre dans : 'Ne serait(mieux : 'vaudrait')-t-il pas mieux de(à enlever) guetter...'
Il est inutile de recopier votre texte ; il est à présent très correct.
Bonne continuation !




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