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[Espagnol]Traduction

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[Espagnol]Traduction
Message de lolaacostaa posté le 05-12-2018 à 11:20:44 (S | E | F)
J'ai besoin que quelqu'un me traduise ce texte avant 20h s'il vous plaît, c'est très important. Merci d'avance. ( Les googles translate et tout ça ne marche pas ).

À 14 ans, Elliott était un enfant extraordinaire. Pour plaisanter, je lui interdisais parfois de me faire des câlins, parce qu'il pouvait m'en faire dix par jour. Tendre, sympa, ouvert, il s'intéressait à tout. Je l'emmenais au théâtre, au restaurant, il lisait les livres que je lui recommandais et nous en parlions passionnément. Et puis, en quelques semaines, tout a basculé.
À 15 ans, Elliott est devenu l'enfant en crise que les mères prient le ciel de ne jamais engendrer. J'ai d'abord cru à un coup de déprime et j'ai mis les bouchées doubles pour m'en occuper, l'amuser, le comprendre. Mais Elliott était complètement fermé. Je n'ai rien vu venir, et je n'ai rien pu arrêter. Étant seule à l'élever, il a fallu que je m'arrange avec ça. Il a commencé à mal travailler au lycée, à sortir, à se droguer, et son visage d'adolescent curieux de tout s'est transformé en masque de grimaces. Caustique, parfois méchant, il a progressé dans une seule matière : l'impertinence. J'ai sévi, mais cela n'a eu aucune incidence sur lui puisque chaque fois que je le privais de sortie à cause d'un carnet trop nul ou d'un retour trop tardif, il faisait le mur ou partait quand même en me claquant la porte au nez. Il faisait déjà deux têtes de plus que moi. J'ai essayé une fois de l'arrêter avec mes bras en croix sur la porte, mais ça n'a pas été bien efficace... Après deux ans et demi de grand n'importe quoi, il a raté son bac. Il n'a pas voulu le repasser, et m'a promis, les yeux au ciel et en soupirant, de se trouver un petit boulot. J'étais ravagée à l'idée qu'il ne poursuive pas ses études, mais devenir barman semblait être son seul objectif. Il avait une mine de papier mâché et ne prenait même plus la peine d'ouvrir sa fenêtre pour fumer des pétards. C'est alors que j'ai constaté qu'il me volait de l'argent. Parfois, des objets disparaissaient. Un soir, j'ai retrouvé ma voiture entièrement rayée, elle portait le prénom de mon fils suivi d'une injure. J'ai déposé une plainte au commissariat et Elliott n'a été d'aucun secours pour m'aider dans mes investigations. Il perdait ses clés, dormait jusqu'à 15 heures, se foutait de moi ouvertement dès que j'ouvrais la bouche.
J'ai appelé son père à la rescousse. Parti vivre en Guyane quand Elliott avait 5 ans, il ne le voit quasiment jamais. J'ai espéré lui faire jouer son rôle, au moins par téléphone. Il a accepté d'appeler notre fils, mais leur conversation n'a rien changé. Ce père absent avait sans doute une responsabilité énorme dans cette crise, mais c'était à moi de la gérer. Elliott s'habillait de plus en plus mal, il refusait que je lave son linge et j'ai abordé une nouvelle fois la question de la dépression. Il m'a répondu qu'il en avait juste marre d'être un « fils à maman ». Je lui ai dit qu'en bossant, on devenait autre chose, mais sa colère était irrépressible dès que je lui parlais de travail. Quand je rentrais le soir, il était généralement absent. Seuls signes de sa présence : sa vaisselle sale sur la table de la cuisine, un cendrier rempli de mégots, une chasse d'eau mal tirée. Voilà ce que j'ai affronté durant cinq ans sans qu'un seul moment doux n'apaise la brutalité de nos rapports. Chaque fois que je l'interrogeais sur sa recherche de jobs ou de stages, il bottait en touche. J'ai tenté de l'emmener en vacances : il menait la même vie de patachon qu'à la maison. J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps, j'ai pris dix ans de rides et de chagrin. J'ai serré chaque jour dans mes bras le petit singe en peluche qui me rappelait sa douceur d'avant. Je n'avais plus personne. Ni pour me soutenir ni pour me conseiller.
J'ai fini par prendre une décision brutale. Un soir, quand je suis rentrée du bureau, il regardait la télévision, avachi devant une assiette de Nutella-tarama, les yeux exorbités par la défonce. Je me suis dit que si je continuais à le loger et à le nourrir, il ne se prendrait jamais en main. Sur un ton qui ne supportait aucune contradiction, je lui ai ordonné de faire son sac et de partir. Hilare, il a cru que je plaisantais et s'est fichu de moi. Quand il a vu que je ne rigolais pas, il s'est dirigé vers sa chambre, avec sa démarche de loukoum, il a pris un sac et m'a craché à la figure : « Bon débarras, mais tu ne vas pas tarder à le regretter, ma vieille... » J'ai tendu la main pour qu'il me remette ses clés, il me les a balancées au visage. Il était 20 heures quand la porte s'est refermée derrière lui. Je me suis assise sur le canapé, glacée, et je n'ai plus bougé. Venais-je de commettre la plus grosse erreur de ma vie ? Imaginer Elliott dans la rue, sans argent, sans domicile, était un calvaire. Je me rassurais en me disant qu'il avait beaucoup d'amis et qu'on l'hébergerait, mais à la nuit tombée, ma panique a été totale. J'ai guetté à la fenêtre. J'ai écouté s'il ne venait pas gratter à la porte, comme quand il était petit, et qu'il réclamait une place dans mon lit.
Je n'ai pas eu de nouvelles de lui pendant trois semaines. Je tremblais à chaque fois que mon téléphone sonnait, imaginant un appel de la police ou des pompiers. Et puis un jour, coup de fil d'Elliott. Il avait besoin d'un justificatif de domicile. Malgré l'ironie de la situation, j'ai sauté sur l'occasion pour l'inviter à passer le soir même. J'ai préparé son poulet préféré et sa purée maison, son gâteau aux amandes et sa crème anglaise, mais il a pris le papier, quelques affaires dans sa chambre, et il est reparti aussitôt. J'ai tenté de savoir où il vivait. Il m'a répondu : « Chez Max. » Un de ses amis qui louait un studio non loin de la maison. Je n'ai pas osé lui demander de quoi il vivait. J'étais soulagée de l'avoir vu mais désespérée à l'idée que le fil soit rompu. N'avais-je pas érigé en règle d'or de ne jamais couper le lien avec lui, qui n'avait déjà presque plus de père ?
Trois longs mois se sont écoulés. Et Elliott m'a rappelée. Il avait trouvé un poste de caissier dans un supermarché, mais ne gagnait pas assez pour payer un loyer, et Max en avait marre de l'héberger. Je lui ai demandé quelle solution il imaginait. « Et toi ? » m'a-t-il répondu. Pour la première fois depuis cinq ans, mon avis semblait lui importer. Je lui ai proposé de venir dîner pour qu'on en parle, et cette fois il est resté. Poulet, purée, gâteau-crème anglaise. Il m'a dit que le directeur du magasin le trouvait trop efficace pour le laisser à la caisse, mais qu'il était très mal payé. Il avait accepté, en plus, un travail de livreur le soir. Je lui ai proposé de revenir à la maison. « Si tu travailles, et seulement à cette condition, tu as ici le gîte et le couvert. » Il s'est levé, j'étais encore sur mes gardes et je m'attendais à prendre ma crème anglaise sur la tête mais non. Il a posé sa main sur mon épaule et il m'a dit : « Merci, t'es cool. » J'ai passé une nuit de rêve, sachant mon petit garçon de retour... Elliott a aujourd'hui 23 ans, il a repris des études de gestion dans une école privée qu'il finance en partie et il s'apprête à quitter la région parisienne pour ouvrir un restaurant de tapas à Toulouse avec son meilleur ami. J'y serai conviée, paraît-il. Il faut croire que nous sommes redevenus complices. Cette fois, il s'en va pour de bon, mais il sait qu'il peut revenir. « Ne t'inquiète pas, tu es là même quand tu n'es pas là », m'a-t-il dit. J'ai refréné mes larmes. « Tu te souviens de ce livre que tu me lisais, quand j'étais petit, où le bébé kangourou demandait à sa maman si elle l'aimait même quand il faisait des bêtises ? Maintenant je connais la réponse. » Avant-hier, il m'a fait un câlin. J'ai cru que j'allais m'évanouir de bonheur alors je le lui ai dit, et on a ri comme avant. Puis il m'a invitée à dîner au restaurant.


Réponse : [Espagnol]Traduction de andre40, postée le 05-12-2018 à 11:35:08 (S | E)
Bonjour lolaacostaa.
Vous, au moins, vous savez ce que vous voulez, malheureusement personne ne va traduire ce texte à votre place. Proposez en premier votre traduction, ensuite on vous aidera à corriger les éventuelles erreurs. Effectivement les traductions sur internet c'est pas le top, si vous étudiez l'espagnol il faut faire ce travail de recherche par vous-même, cependant ce texte me paraît long si c'est un début.
Bonne journée.



Réponse : [Espagnol]Traduction de lavidaoo, postée le 05-12-2018 à 15:23:31 (S | E)
Bonsoir

Vous pouvez faire un effort et toutes les personnes qui parlent espagnol vous aideront à corriger, le but du forum c'est d'aider les gents à trouvez la réponse, ça c'est très positif pour vous.

Cordialement

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Modifié par lavidaoo le 05-12-2018 18:39






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